Place de Fontenoy - UNESCO
 7e arrt Place de Fontenoy - UNESCO
    | |||
| |||
| Situation | |||
|---|---|---|---|
| Arrondissement | 7e | ||
| Quartier | École-Militaire | ||
| Morphologie | |||
| Forme | Semi-circulaire | ||
| Géocodification | |||
| Ville de Paris | 3741 | ||
| DGI | 3729 | ||
| Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 7e arrondissement de Paris
| |||
 Images sur Wikimedia Commons |
|||
modifier  |
|||
_-_2021-05-11_-_1.jpg)
La place de Fontenoy - UNESCO est une place du 7e arrondissement de Paris et, plus précisément, du quartier de l'École-Militaire (27e quartier de Paris).
Situation et accès
[modifier | modifier le code]Cette place proche de l'École militaire est située avenue de Lowendal, au débouché de l'avenue de Saxe.
Origine du nom
[modifier | modifier le code]Cette place porte le nom :
- de la bataille de Fontenoy, une victoire remportée par les Français, sous les ordres du maréchal de Saxe, le .
- de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) qui a pour objectif selon son acte constitutif de « contribuer au maintien de la paix et de la sécurité en resserrant, par l’éducation, la science et la culture, la collaboration entre nations, afin d’assurer le respect universel de la justice, de la loi, des droits de l’Homme et des libertés fondamentales pour tous, sans distinction de race, de sexe, de langue ou de religion, que la Charte des Nations unies reconnaît à tous les peuples[1] » dont le siège occupe le no 7.
Historique
[modifier | modifier le code]Tracée en 1770, la place est cédée par l'État à la ville en vertu de la loi du [2].
Le 7 août 1918, durant la Première Guerre mondiale, un obus lancé par la Grosse Bertha explose place Fontenoy, dans la cour de la caserne Fontenoy[3].
En , le Conseil de Paris renomme la place de Fontenoy en « place de Fontenoy - UNESCO[4] ».
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
[modifier | modifier le code]- Au centre de la place se trouve un monument aux morts de la guerre franco-prussienne de 1870. Avec les deux monuments situés au cimetière du Père-Lachaise, il s'agit de l'un des seuls lieux commémoratifs au sujet de ce conflit dans la capitale[5],[6].
- No 1 : bâtiment hébergeant les services des ministères chargés des Affaires sociales et de la Santé, construit en 1930 par l'architecte Guillaume Tronchet. L'entrée principale se trouve 14, avenue Duquesne. Le cabinet du ministre chargé des Affaires sociales se trouve à l'hôtel du Châtelet, au 127, rue de Grenelle, dans le même arrondissement.
- No 3 : le bâtiment, accolé à l'ex-ministère des Postes (avenue de Saxe), a été construit par André Ventre dans les années 1930 pour le ministère de la Marine marchande et celui de PTT. Il a été inscrit au titre des monuments historiques en [7]. À la suite de sa restauration, il est occupé depuis par la Commission nationale de l'informatique et des libertés, le Défenseur des droits et les services du Premier ministre. Il forme avec l'ancien ministère des Postes l'ensemble Fontenoy-Ségur.
- No 7 : siège de l'UNESCO.
L'École militaire occupe l'intégralité du côté ouest de la place (avenue de Lowendal).
-
-
-
Plaque commémorant l'action d'un commando mené par Léo Hamon en 1944. -
Monument aux morts au centre de la place.
.JPG)
Références
[modifier | modifier le code]- Unesco, « Unesco : passé et présent ».
- Loi autorisant la cession gratuite, à la ville de Paris, d'avenues et places dépendant de l'hôtel des Invalides et de l'école Militaire, Collection complète des lois, décrets, ordonnances, réglements et avis du Conseil d'État, tome 38e, 1838, p. 30.
- [bpt6k4605797h/f6.item lire en ligne] sur Gallica
- Séances des 14, 15 et 16 décembre 2015 du Conseil de Paris.
- « La place de Fontenoy - Paris 7e », sur paris1900.lartnouveau.com (consulté le ).
- Olivier Bureau, « Île-de-France : un historien vous guide sur les traces de la guerre oubliée de 1870 », sur Le Parisien, (consulté le ).
- Arrêté no 2013361-0010 publié au Recueil normal des actes administratifs de l'État en Île-de-France, no 217, le 31 décembre 2013 [lire en ligne] [PDF].
